Après le verdict du jury 2024 du Prix Gaïa, la cérémonie publique de remise des distinctions se tiendra le jeudi 19 septembre 2024 à 18h au Musée international d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds. Trois lauréats prestigieux viendront compléter l’impressionnante liste des récipiendaires de ce prix souvent décrit comme le Nobel du monde de l’horlogerie. Depuis 1993, ce Prix salue des carrières extraordinaires accomplies dans le domaine de l’horlogerie, de son art et de sa culture en contribuant à la notoriété de l’horlogerie, de son histoire, de sa technique et de son industrie. À cette occasion, le MIH décernera aussi sa bourse Horizon Gaïa, destinée à promouvoir la relève dans les domaines de prédilection du Prix.
Les lauréats 2024 sont les suivants:
Jean-Pierre Hagmann – lauréat dans la catégorie Artisanat, Création – Pour avoir porté, au fil de sa carrière, la fabrication de boîtes de montre à son plus haut niveau d’excellence dans le respect des méthodes traditionnelles et avoir cultivé un savoir-faire essentiel de l’horlogerie dans un état d’esprit d’ouverture et de partage.
Caroline Rothauge – lauréate dans la catégorie Histoire, Recherche – Pour ses nombreuses études fondamentales renouvelant l’historiographie germanique de la mesure du temps par une approche culturelle alliant brillamment sources archivistiques et artefacts matériels.
Jasmine Audemars – lauréate dans la catégorie Esprit d’entreprise – Pour avoir insufflé un développement constant et prodigieux à l’entreprise familiale, lui permettant de s’élever au rang de multinationale, tout en perpétuant son indépendance et en préservant ses réseaux historiques de fournisseurs.
À côté de ces trois catégories, la Bourse Horizon Gaïa est une bourse d’encouragement soutenue par la Fondation Watch Academy à destination de la relève dans les domaines de prédilection du prix Gaïa : artisanat-création, histoire-recherche et esprit d’entreprise. La bourse finance tout ou partie d’un projet individuel.Elle est attribuée cette année à Baptiste Tognet-Bruchet, étudiant en histoire à l’Université de Neuchâtel. Avec son projet de « Guide des archives de la montre électronique », il veut proposer un outil de travail aux chercheuses et chercheurs afin de susciter de nouvelles approches et perspectives sur l’histoire horlogère suisse et internationale de la deuxième moitié du XXe siècle.