En ce début d’année 2023, afin de préparer efficacement son édition de juin prochain, EPHJ a interrogé les représentants de sa communauté (exposants – visiteurs – partenaires) pour faire un point de situation sur le recrutement et les contraintes règlementaires des medtech. Les entreprises suisses de technologie médicale doivent notamment renouveler la certification de leurs «anciens» produits destinés au marché européen et ils doivent être certifiés dans l’UE, les certificats suisses n’étant plus reconnus par Bruxelles depuis la non-actualisation de l’ARM. Il en va de même pour les produits européens utilisés en Suisse, qui doivent désormais être certifiés sur le territoire helvétique. Quant aux problèmes de recrutement, il est utile de faire régulièrement un état des lieux de la situation pour préparer au mieux le Job Dating Day du 9 juin à EPHJ. Nous avons également profiter de ce mini-sondage, à l’heure où les plus grands salons horlogers s’implantent durablement au bout du lac Léman, pour interroger notre communauté sur l’opportunité de créer un musée de l’horlogerie à Genève.
7 entreprises sur 10 ont toujours du mal à recruter
A la question de savoir si les entreprises du secteur de la haute précision doivent toujours faire face à une pénurie de personnel et éprouve des difficultés à trouver des candidats pour des postes ouverts, leurs réponses confirment un problème qui est en train de devenir récurrent : 70% des sondés affirment connaître des problèmes de recrutement.
Medtech : la plupart des entreprises pas impactée par les nouvelles contraintes règlementaires
Contrairement à certaines idées reçues en Suisse, 74% des entreprises qui nous ont répondu déclarent ne pas être impactées par les nouvelles contraintes règlementaires qui touchent l’écosystème suisse, européen et international des technologies médicales.
Une large majorité en faveur d’un Musée de l’horlogerie à Genève
A la question de savoir si le rôle international incontestable de Genève pour le rayonnement et l’histoire de l’horlogerie devrait être renforcé par la création d’un musée de l’Horlogerie, près de 70% des sondés de la communauté EPHJ y sont favorables. Une piste de réflexion intéressante pour tous les acteurs de l’horlogerie et les autorités genevoises.