Vaste sujet de réflexion abordé le 15 juin par un panel d’experts lors de la Table Ronde EPHJ consacrée à cette thématique, le débat a évité de tomber dans le piège trop facile du greenwashing pour se concentrer sur le rôle des entreprises qui veulent ou doivent s’engager dans cette voie vertueuse. Jonathan Normand, CEO de B-Lab, Leila Pamingle, directrice d’Ecoparc et Yvan Kohli, CEO de Mayday ont unanimement reconnu la nécessité d’avoir des référentiels plus universels.

« Cette grammaire commune des référentiels ESG/RSE est en train de naître grâce au développement en cours de la taxonomie européenne », explique Jonathan Normand. Un objectif indispensable pour y voir plus clair. Même si chacun s’est accordé à reconnaître que si une entreprise veut vraiment s’engager dans cette voie ESG, toute l’information est actuellement disponible si l’on veut bien se donner la peine. Les formations sont aussi mises en places si une entreprise veut que ses cadres se perfectionnent sur ce sujet et deviennent des leaders en interne pour déployer de vrais plans d’action. Les entreprises ne doivent pas se considérer comme des exécutantes mais comme des acteurs engagés.

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