Tell Watch, une success story à la sauce helvète

Racheté et sauvé de la faillite en 2011 par AiM, le logiciel Tell Watch vient d’être labellisé Swiss made. Une consécration pour le leader mondial de la CAO horlogère, dont les origines remontent aux années 1980. Récit d’une belle aventure suisse.

 Swiss made, le mot magique. Ce label utilisé notamment par l’industrie horlogère, gage de qualité, de fiabilité, atteste d’une fabrication et conception majoritairement suisses. Il est soumis à des conditions fixées par une ordonnance fédérale. Désormais, le logiciel Tell Watch d’AiM bénéficie de cette marque distinctive à double titre. Car son utilisation pour concevoir une montre rentre aussi dans les critères d’attribution du label.

De Guillaume Tell à Tell Watch

« Le Swiss made, c’est un vrai atout, relève Thierry Papilloud, directeur général d’AiM Services. Et dans notre métier, c’est un peu particulier. » En effet, la production et le développement de logiciels informatiques sont facilement délocalisés pour des questions de coût. «Mais nous avons décidé de tout garder en Suisse parce que la solution s’appelle Tell Watch, comme Guillaume Tell, insiste le directeur. Tout cela a un sens!»

Un sens et une vérité que Thierry Papilloud a perçu dès le départ. C’était il y a presque dix ans. Il se souvient de ce jour de décembre, ou novembre 2011. Il se trouvait dans une salle des ventes des offices cantonaux des poursuites et faillites de Genève. Au nom d’AiM, il était venu se porter acquéreur d’une société en procédure de faillite, qui avait mis au point un logiciel de dessin 3D et 2D pour l’horlogerie.

https://www.aim-services.ch/blog/tell-watch-success-story-sauce-helvete/?utm_source=Linkedin&utm_medium=cpc&utm_campaign=swiss.made.tell.watch.05.06

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