Jusqu’à 120 millions de retombées du salon horloger genevois

Le conseiller d’Etat Pierre Maudet salue l’arrivée du futur salon horloger genevois en avril 2021 et estime qu’il pourrait provoquer des retombées de 100 à 120 millions de francs.

Le futur salon horloger genevois en avril 2021, lancé après le départ annoncé de plusieurs marques de Baselworld, pourrait rapporter des retombées de 100 à 120 millions de francs, selon le conseiller d’Etat Pierre Maudet. Il salue «une bouffée d’oxygène».

Le chef du département du développement économique se réjouit de cette manifestation «pour les entreprises et les emplois durement touchés par le Covid-19». Mais le dispositif autour de la première édition de cette nouvelle rencontre est encore peu clair, admet-il dans un entretien publié samedi par la Tribune de Genève.

Une nouvelle manifestation

Il y a une dizaine de jours, cinq marques avaient annoncé leur décision de quitter la foire horlogère et joaillière bâloise pour organiser un nouveau salon. Celui-ci sera prévu en même temps que Watches & Wonders, la manifestation de la Fondation de la haute horlogerie (FHH). Les marques «sont encore dans la phase de résiliation avec Baselworld. Il y a encore des aspects administratifs et juridiques à régler», dit M. Maudet.

De son côté, Watches & Wonders avait annoncé dès février reporter à avril 2021 l’édition qui était prévue de ce samedi à mercredi prochain. Dès ce samedi, une plateforme en ligne a été lancée pour les 30 marques qui devaient participer.

Depuis l’annonce qui a surpris le propriétaire de Baselworld, quatre autres marques ont elles affirmé qu’elles rejoindront le futur salon genevois. Le groupe MCH doit décider ces prochaines semaines de l’avenir de la manifestation horlogère la plus importante jusqu’ici au niveau mondial.

M. Maudet souhaite lui que le nom de Genève soit associé à celui du futur salon genevois. Et que cette rencontre s’accompagne d’une «dimension publique». Il explique encore que les autorités s’investiront pour garantir que les prix hôteliers n’augmentent pas trop après une année 2020 qui s’annonce difficile. «Il n’est pas question» de multiplier les tarifs «par trois ou quatre», affirme le conseiller d’Etat.

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