La sous-traitance automobile et les effets de la vague verte

Plus que jamais, l’innovation se décisive pour les sous-traitants helvétiques des constructeurs, qui emploient 34 000 personnes

L’Allemagne, l’Italie, la France, les États-Unis et, de plus en plus, l’Inde et la Chine. Ces pays sont connus comme les berceaux et encore les principaux sites de production de l’industrie automobile. La Suisse n’est de loin pas étrangère à cette communauté. Des composants ou du savoir-faire
helvétiques sont présents dans une grande part des voitures fabriquées
dans le monde. Les sous-traitants automobiles du pays y emploient environ 34 000 collaborateurs, selon l’Université de Zurich. Le chiffre d’affaires de la branche atteint environ 12 milliards de francs. La survie d’une partie des emplois paraît néanmoins compromise, sans un sursaut dans les nouvelles filières automobiles.


«Les sous-traitants sont en ce moment confrontés à un double défi. Leurs clients, les constructeurs, subissent des ventes en baisse et, simultanément, des bouleversements technologiques. Quelques entreprises helvétiques ont déjà dû introduire le chômage partiel dans leurs ateliers», relève le porte-parole de Swissmem (Association de l’industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux) Ivo Zimmermann. Cette situation succède à deux phases de ralentissement, aussi vives que récentes, pour une branche constituée avant tout de PME, fort dépendantes de l’exportation. Les PME ont dû affronter la crise financière de 2008, puis une période de franc très fort après l’abandon du cours plancher de l’euro par rapport au franc, le 15 janvier 2015.

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