Selon la Fédération de l’industrie horlogère suisse, le mois de juillet a été globalement moins favorable que le premier semestre pour les exportations horlogères suisses. En léger recul (-0,9%) par rapport à juillet 2022, elles ont néanmoins atteint 2,2 milliards de francs. Cette évolution mensuelle, expliquée en partie par l’impact négatif des résultats de la Chine et de Singapour, n’influence pas significativement la tendance générale très positive ou les prévisions pour l’année 2023.

Le résultat a été principalement pénalisé par la contraction des montres en acier (-6,1%), alors que les produits en métaux précieux sont restés stables (+0,1%) et les garde-temps bimétalliques ont progressé (+4,8%). En nombre de pièces, la forte hausse de la catégorie Autres matières (+21,9%) a été effacée par la baisse des montres en acier (-11,7%).

La plupart des segments de prix ont affiché de faibles variations, positives ou négatives. Seule la gamme 500-3’000 francs (prix export) a vu son niveau diminuer de manière importante (-12,0%). Ce segment représente environ un cinquième des exportations de montres. Les principaux marchés ont vu leur croissance ralentir ou baisser en juillet. Les hausses sont néanmoins restées significatives et homogènes dans la plupart des cas, à l’instar de la progression réalisée par les Etats-Unis (+5,2%), Hong Kong (+6,3%), le Japon (+5,9%), le Royaume-Uni (+5,6%), l’Allemagne (+5,1%), les Emirats arabes unis (+7,3%) ou l’Australie (+7,1%). A l’inverse, la Chine (-16,6%), Singapour (-7,1%), la France (-14,2%) l’Italie (-9,7%) et la Corée du Sud (-24,1%) ont freiné le résultat.